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Royaume-Uni : le déficit public persiste en dépit de son dynamisme économique

Le ministre des Finances britannique, George Osborne vient récemment d’annoncer que le Royaume-Uni espère une croissance économique de 3%, bien que le déficit atteindra les 5% du PIB, réduit de moitié par rapport à son sommet de 2010. Cela étant, il assure que la situation économique du pays fait preuve d’un fort dynamisme.

Mise en avant du dynamisme économique du Royaume-Uni :

economique londresContraint d’admettre son échec devant la chambre des communes le 03 décembre, Osborne s’est montré positif quant à la réduction de ce déficit qui a été dans les 10% à sa prise de poste et a insisté dans les efforts effectués par le pays en matière de croissance économique. En effet, l’économie de la Grande Bretagne est ce que l’on pourrait qualifier de dynamique à l’heure actuelle. Avec une augmentation de 3% attendue cette année, le gouvernement conservateur du Premier Ministre David Cameron planifie une hausse de 2,4% en 2015. D’après ces dires, cet essor a permis de réduire le taux de chômage qui est actuellement de 6%.

Le déficit public britannique :

Arrivée au pouvoir en 2010, les conservateurs avaient promis d’éradiquer les publics déficits pendant les cinq ans qu’ils passeront au pouvoir. Bien qu’Osborne n’a réussit qu’à faire disparaître que la moitié, il a déployé la statistique économique de son pays qui a progressé de 2,5 fois plus que l’Allemagne, de 3 fois plus que la zone euro.

Malgré les critiques des députés travaillistes, M. Osborne a tenu tête en précisant que le Royaume-Uni ne peut être exempt des difficultés financières de l’économie mondiale et plus précisément celles des territoires européens. Il faut dire que cinq années de rigueur n’ont pas été suffisantes pour éliminer le déficit public de ce pays. Néanmoins, ce dernier continue de diminuer progressivement même à faible cadence poursuivit le Ministre des Finances britannique.

Pour l’exercice de 2015-2016, le gouvernement britannique prévoit de réduire ce taux du déficit budgétaire à 4% et maintenir le rythme pour obtenir des premières recettes supérieures aux dépenses pour 2018-2019.

Cet exercice budgétaire a été fait dans une ambiance très politique, en raison de la proximité d’élections. Une dernière annonce budgétaire sera présentée en mars prochain, mais celle du mercredi 03 décembre a été pour les analystes politiques la dernière phase pléthorique du gouvernement de Cameron en matière de décisions économiques.

Quelles sont les raisons de ce déficit ?

Les raisons de cet échec d’annulation de déficit sont multiples, selon George Osborne. Il a cité la baisse de rentabilité des bassins pétroliers de la mer du Nord du fait de la chute des cours de l’or noir, la non progression de la zone euros voisine, la régression du marché immobilier. Quant aux travaillistes, ils pointent du doigt la montée en flèche du travail « low cost », causes principales de la baisse du pouvoir d’achat et des collectes d’impôts.

Pour remédier à ce problème, le Ministre des Finances a mis en avant la réduction des dépenses de l’Etat, mais surtout, la mise en place de nouveau dispositif fiscal pour les multinationales qui tentent de fuir les impôts en ayant recours à des assemblages fiscaux de toutes pièces, frileux et complexes. Pour cela, il a mentionné une taxe de 25%. Par la même occasion, comme à titre d’exemple, il a cité le projet « Google Tax » en faisant allusion au géant du moteur de recherche qui est expert en exil fiscal. Cette nouvelle imposition devrait ramener un milliard de livres, ce qui équivaut à 1,26 milliards d’euros, dans les cinq ans à venir. Quant aux banques, elles devront aussi acquitter la somme de 4 milliards de GBP.

Date : 12.01.2015.

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