1- Les banques centrales accumulent de l’or
Les banques centrales accumulent des réserves d’or à un rythme record L’or continue d’atteindre des sommets historiques en raison d’une demande soutenue par les banques centrales.
En 2024, celles-ci ont acquis 1 045 tonnes d’or, marquant la troisième année consécutive où leurs achats dépassent les 1 000 tonnes. Depuis 2022, les banques centrales ont ainsi acheté plus d’or qu’au cours des six années précédentes cumulées.
2- Les tarifs douaniers américains parmi les plus bas du monde développé
Contrairement aux idées reçues, les États-Unis appliquent l’un des taux de tarifs douaniers les plus bas parmi les économies développées.
Le tarif moyen pondéré des nations les plus favorisées (MFN) reste ainsi largement inférieur à celui observé dans d’autres grandes économies.
3- Les recettes douanières américaines ont augmenté sous Biden
Malgré la réputation protectionniste de l’administration Trump, c’est sous la présidence de Joe Biden que les recettes issues des droits de douane ont atteint des records.
Entre son investiture et aujourd’hui, les États-Unis ont collecté 144,2 milliards de dollars en droits de douane, contre 89,0 milliards sous Trump. La majorité de ces taxes provient des mesures de la section 301 ciblant la Chine.
4- La forte dépendance du Canada et du Mexique vis-à-vis des États-Unis
Face à l’instauration de droits de douane de 25 % par Trump, le Canada et le Mexique ont rapidement réagi. Cette réaction s’explique par leur forte dépendance à l’égard du marché américain, qui absorbe près de 80 % de leurs exportations totales.
En comparaison, des économies comme la Chine ou l’Allemagne, moins tributaires des États-Unis, sont davantage en mesure d’absorber les impacts de telles mesures commerciales.
5- Investir en actions : un défi sous-estimé
Une étude couvrant la période 1926-2022 révèle qu’une majorité des actions américaines (59 %) sous-performent les bons du Trésor tout au long de leur existence, et que plus de la moitié affichent une performance cumulée négative.
Comme le rappelait Jack Bogle : « Ne cherchez pas l’aiguille dans la botte de foin. Achetez simplement la botte de foin. »
6- Des choix énergétiques divergents : Allemagne vs Chine
Alors que l’Allemagne a mis fin à sa production d’énergie nucléaire en 2023, optant pour une transition vers le charbon, la Chine poursuit une stratégie inverse.
Entre 2006 et 2023, sa production nucléaire a bondi de 690 %, passant de 55 TWh à 435 TWh. Pendant la même période, la production mondiale d’énergie nucléaire a augmenté de 3,2 %, tandis que celle des États-Unis est restée stable.
7- La Chine, premier consommateur mondial de charbon
Malgré les efforts de décarbonisation, la consommation mondiale de charbon a atteint un record en 2023 avec plus de 164 exajoules consommés.
Le charbon représente toujours 26 % de la consommation énergétique mondiale.
La Chine (dont Hong-Kong) domine le marché avec 56 % de la consommation totale, soit 91,94 exajoules en 2023, suivie par l’Inde (21,98 exajoules) et les États-Unis (8,20 exajoules). L’Inde a d’ailleurs dépassé pour la première fois la consommation combinée de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Depuis les années 1990, la demande en charbon a diminué en Occident mais a fortement augmenté en Asie-Pacifique.