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Les investissements directs à l’étranger des entreprises canadiennes connaissent une croissance phénoménale, en 2014, selon une analyse des données des Statistiques Canadiennes, réalisée par l’Institut de recherche en économie contemporaine (I.R.E.C.).
Les transferts de flux financiers canadiens s’opèrent principalement dans des pays connus pour être des paradis fiscaux, pour une valeur s’élevant à 184,4 milliards d’USD.
On signale que le secteur financier affichait une croissance la plus importante avec des avoirs en croissance de 22,7 milliards d’USD pour atteindre 313,5 milliards d’USD.
Trois paradis fiscaux en ont le plus profité les Îles Caïmans (15 540 %, avec des actifs de 36,6 millions d’USD, en 2014), la Barbade (14 252 %, 71 milliards d’USD) et le Grand Duché du Luxembourg (+9509 %, 31 milliards d’USD).
L’IREC estime que ces actifs génèrent des rendements avoisinant les 10 % à 15 %, produisant normalement des revenus imposables entre 18 et 27 milliards d’USD.
On peut ainsi évaluer que la perte de revenus fiscaux pour le Canada se situerait entre 8 et 15 milliards d’USD, selon un analyste de l’I.R.E.C.
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