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De nombreux investisseurs israéliens continuent de saisir les opportunités du marché immobilier dans la ville la plus peuplée des Émirats arabes unis, où les prix des biens restent environ deux fois inférieurs à ceux de Tel Aviv.
Des rendements locatifs attractifs
Pour ceux qui privilégient l’investissement locatif à long terme, les rendements annuels oscillent entre 6 % et 9 %, en fonction du quartier, de la qualité des biens et des équipements proposés. Contrairement à Tel Aviv, la plupart des immeubles modernes de Dubaï disposent de piscines, de salles de sport et d’un niveau de confort nettement supérieur.
Les promoteurs de luxe, tels qu’Ellington et Emaar, vont même jusqu’à proposer des infrastructures distinctes pour les enfants, notamment des piscines et des clubs dédiés.
Des prix plus abordables qu’à Tel Aviv
La majorité des acquéreurs se tournent vers des appartements d’une ou deux chambres, dont les prix varient entre 1 et 2 millions de shekels, avec des loyers générant entre 110 000 et 120 000 shekels par an, avant déduction des frais tels que les charges de copropriété.
À titre de comparaison, dans des quartiers en pleine mutation comme Noga, au sud de Tel Aviv, un appartement de deux chambres sans commodités se vend entre 5 et 6 millions de shekels, pour des loyers pouvant descendre jusqu’à 120 000 shekels par an.
L’essor du marché des villas
L’augmentation de la demande pour les villas à Dubaï crée également des opportunités pour les investisseurs prêts à s’engager sur des montants plus élevés.
Un rendement supérieur à celui de Tel Aviv
Eyal Ashur, un agent immobilier israélien basé à Dubaï, souligne que le potentiel de rendement attire un large éventail d’investisseurs israéliens, séduits par les perspectives offertes par cet environnement fiscal avantageux. «
À Tel Aviv, un rendement de 3 % est considéré comme une bonne performance, alors qu’à Dubaï, il démarre généralement autour de 5 à 6 % », explique-t-il.
Une fiscalité attractive pour les investisseurs
Ses clients, tout comme ceux de Doodman, investissent principalement entre 1 et 2 millions de shekels dans des studios ou des appartements de deux chambres, bénéficiant d’une plus-value exonérée d’impôt aux Émirats arabes unis (mais pas nécessairement en Israël).
Bien que certaines préoccupations demeurent, notamment dans un contexte de tensions sécuritaires et après le meurtre du rabbin Zvi Kogan en novembre dernier, les Émirats arabes unis restent un environnement sûr pour les investisseurs, estime Ashur.
Dubaï, un centre de richesse mondiale
D’après le cabinet Henley & Partners, qui analyse l’évolution de la richesse privée, Dubaï comptait en mai dernier 72 500 millionnaires résidents, ce qui en fait la ville la plus riche du Moyen-Orient et la classe au 21ᵉ rang mondial en termes de concentration de grandes fortunes.
Enfin, l’investissement immobilier à Dubaï ne se limite pas aux grandes fortunes : de nombreux Israéliens issus de la classe moyenne y voient une opportunité accessible, leur permettant d’acquérir un bien avec un capital d’un million de shekels – une somme qui ne suffirait même pas à constituer un acompte à Tel Aviv.
Un contexte géopolitique délicat
Toutefois, ces investissements s’inscrivent dans un contexte géopolitique délicat, marqué par l’une des périodes les plus complexes qu’Israël ait traversées ces dernières décennies.
