Ces derniers temps, les institutions financières de renom se retrouvent un par un à la une des médias du monde. Cette semaine, c’est au tour du groupe bancaire international britannique connu sous le nom de HSBC de faire parler d’elle. D’après les informations communiquées par la banque lundi dernier, son bénéfice net de ce troisième trimestre est en hausse de 7 %, soit 3,431 milliards de dollars, grâce à l’accroissement de ses activités commerciales, sur les marchés des changes et d’actions à Hong Kong et au Royaume-Uni, en dépit des dépenses engendrées par certains litiges.
La banque a également expliqué que tout ceci est le résultat d’une stratégie engagée entrepris, il y a de cela trois ans, dans les mêmes pays. Ce nouveau système a permis l’augmentation des activités de prêt et la réduction du coût de crédit. Outre ses autres activités, HSBC reste une banque privée de renom qui lui a permis de générer une partie de son bénéfice soit 10 milliards de dollars.
Malgré tout ceci, le géant bancaire n’est pas encore sorti d’affaire. En effet, la banque doit encore payer de lourdes amendes, et négocier avec les autorités judiciaires. En tout cas, la banque a en réserve 378 millions de dollars pour assumer son agissement d’avoir manipulé le marché des changes si l’enquête se révèle contre elle.
Ainsi, même si HSBC a fait une réserve de 378 millions de dollars entre le 1er juillet et le 30 septembre, elle sera insuffisante. Vu qu’elle ne couvrira que les sanctions fixées par le FCA. En outre, le groupe bancaire international britannique a déjà dépensé 701 millions de dollars pour avoir couvert ses clients au Royaume-Uni, victimes de certains litiges comme la vente forcée d’assurance crédit ou PPI (« Payment Protection Insurance »).
HSBC est encore loin de sortir du tunnel car la banque doit encore payer une peine de 550 millions de dollars pour que les États-Unis arrêtent de la poursuivre pour l’affaire titrisation de crédits immobiliers lors du dernier décret de transaction immobilière.
Date : 17.11.2014.