En 2013, les banques suisses ont enregistré un résultat consolidé en hausse de 3,1 %, à CHF 60,8 milliards, selon les sources de l’Association suisse des banquiers (ASB) parut jeudi. Cette progression dérive de l’augmentation des résultats des démarches d’intérêts et des dérivés des revenus des initiatives de commissions et prestations de services. Quant au résultat des opérations de négoce et autres résultats ordinaires, ils sont en recul par rapport à 2012. Il en résulte ainsi une hausse du taux d’imposition sur le bénéfice versé par les banques en Suisse. Il est de CHF 1,93 milliard en 2013 dont une augmentation de 25 % par rapport à 2012.
La situation reflète l’évolution du secteur et sa bonne santé. Si la place financière suisse conserve tout son attrait et sa part des actifs étrangers sous gestion à plus de 50 %, elle restera à moyen terme le leader mondial du Private Banking en détenant 26 % de parts du marché.
Dans la même année, sa fortune des actifs sous gestion atteignait 6 136 milliards CHF. Cela correspond à un accroissement de CHF 340 milliards par rapport à 2012. Il en découle une croissance des portefeuilles de titres, des engagements envers la clientèle sous forme d’épargne et de placements. Les marchés émergents et un fort développement du marché capitaux ont également contribué à cette tendance. Inversement, les placements fiduciaires et les dépôts à terme ont baissé.
Une tendance encourageante :
L’octroi de crédit par les banques en Suisse reste intact. Le volume de crédit national s’élevait à 4,5 %, ce qui représente CHF 1 045,4 milliards. CHF 175,6 milliards du chiffre provient de créances sur la clientèle gagée et sur la clientèle en blanc si CHF 869,8 milliards découle des crédits hypothécaires nationaux, dont plus de 4,2 %. Il représente néanmoins un ralentissement par rapport aux deux années précédentes. La tendance encourageante des statistiques provient sans doute de la rectification de l’autorégulation des banques en matière de rétribution hypothécaire imposée le début du mois de juillet 2012. D’ailleurs, l’amélioration de cette autorégulation sera en vigueur début septembre 2014.
Le PostFinance dans le milieu de la financière :
L’intégration de PostFinance dans les banques suisses a permis de créer 579 postes de travail supplémentaires contre 2840 de déficit de poste de travail. Dans la même année, le taux de chômage dans le secteur bancaire suisse en moyenne est de 2,7 % et à seulement un demi-point en dessous du taux de chômage de l’ensemble de l’activité économique suisse.
Pour 2014, les enquêtes de l’Association suisse des banquiers (ABS) affirment une stabilité des emplois au sein des institutions financières suisses et un total consolidé des bilans en hausse de 2 %.
Date : 18.09.2014